Le marché immobilier de l'ancien à Paris !
Pour la 4ème année consécutive, le Réseau CENTURY 21 enregistre une progression du nombre de ventes : + 3,9% sur un an. 2017 était déjà pourtant une année historique, dépassant les 950 000 transactions réalisées France entière. La principale cause de cet extraordinaire dynamisme reste le niveau très bas des taux d’intérêt qui favorise la concrétisation des projets immobiliers et porte le marché.
L’ascension des prix immobiliers parisiens est spectaculaire. Conséquence directe, l’activité marque le pas ( ‐0,3% sur l’année).
Le montant moyen d’une transaction parisienne continue de crever les plafonds : 461 118€ en moyenne en 2018 (versus 452 545€ en 2017). Pour se loger les Parisiens réduisent leur surface ( ‐1,3m² sur un an pour se situer à 49,5m²) et allongent leur durée de crédit (+0,8%) qui s’étale désormais sur 20,5 ans en moyenne.
Les délais de vente augmentent de 4 jours pour se situer à 61 jours en moyenne (quand ils s’étaient réduits à 44 jours en 2011). Les achats sont destinés à 58,6% à l’acquisition de la résidence principale. Après avoir fortement reculé en 2017, l’investissement locatif remonte en flèche et sa part croît de +33,2% en 2018 pour représenter 28,5% des acquisitions.
Ce retour en masse des investisseurs parisiens perdurera‐t‐il à l’heure où la décision d’encadrer à nouveau les loyers dans la capitale vient d’être prise ? Nous sommes en droit d’en douter.
Conséquence de cette hausse des prix vertigineuse : la part des employés et ouvriers, qui avait déjà reculé de ‐31% en 2017, chute encore de ‐22,4% en 2018 et désormais 4,5% des acquisitions parisiennes seulement sont réalisées par les employés et ouvriers. Ils représentaient près de 14% des acquéreurs en 2009.
La part des cadres moyens se réduit aussi comme une peau de chagrin : ‐10% en un an. A Paris, une vente sur deux est concrétisée par des cadres supérieurs et des professions libérales (47,8% versus 16,1% France entière).